Synopsis

Carathéodory reports that the Belgian government is powerless. He asked the authors to diminish their request or even to cancel the publication. He even spoke with a friend of Hecquard to convince him. Unfortunately a publicity campaign is set up and 1000 books are already in Paris and Geneva.


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- Copied letter (20-10-1900, Brussels, Eugène Carez to Etienne Carathéodory Effendi, Hecquard wants to sell the rights of his book for 50000 francs. Publication would stop and other books by the author are not to appear in the Ottoman Empire.)


Transcriptions

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Mon très-cher Chef, À la suite du télégramme que vous avez bien voulu m’adresser le 10 octobre sous le N° sppécial 78, je n’avais pas manqué de tenter de nouvelles démarches pour arriver à empêcher la publication Hequart [sic]. Vous aurez vu par les annexes jointes à ma dernière lettre du 19 octobre qu’il y a eu malheureusement impossibilité de réussir tant auprès du Gouvernement belge impuissant en tous points comme auprès d’Hécquart lui-même insistant sur l’indemnité de six mille livres et ne voulant rien entendre de plus. J’avais donc, à mon vif regret, cessé des tentatives directes désormais inutiles; mais j’avais tout de même, mû par mes sentiments de dévouement profond

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à notre Auguste Maître engagé Maïmon à faire comprendre à ces gens-là qu’il était de toute urgence d’amoindrir considérablement leurs prétentions inadmissibles et même, si possible, de s’abstenir complètement de demande d’indemnité. Ils avaient commencé par nous répondre que tout était épuisé et qu’ils allaient procéder à la publication en la faisant procéder par une réclame de presse et de publicité. En effet, immédiatement après, les journaux ont annoncé l’apparition imminente du livre. Nous étions donc absolument désespérés d’arriver à quelque chose lorsqu’au dernier moment, sur un nouvel et pressant assaut effectué, je dois l’avouer très-habilement par Maïimon, je fus agréablement surpris par l’annonce que celui-ci nous fut de la visite de Monsieur Carez ami d’Hecquart et personne recommandable ainsi que Votre Excellence le verra par des renseignements qui nous ont été transmis par le Ministère belge

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et que je Vous ai déjà communiqués par ma lettre du 17 octobre 1900. Dans cette entrevue à laquelle assistaient également Aléco et Maïmon, nous avons mis tout en œuvre pour amener le résultat désiré. Après beaucoup de difficultés, Monsieur Carez se déclara fort de persuader Hecquart à diminuer considérablement ses prétentions, tout en insistant qu’une indemnité raisonnable était indispensable de faire cesser la campagne de presse d’Hecquart, de réduire autant que possible ses prétentions pécuniaires et de nous aviser par écrit sans retard du résultat qu’il obtiendrait. C’est ainsi qu’il nous adressa la lettre dont je m’empresse de placer la copie ci-joint sous les yeux de Votre Excellence. Elle verra qu’avec une somme de beaucoup inférieure à celle exigée précédemment, la solution désirée peut devenir immédiatement

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un fait accompli, mais à la condition que les cinquante mille francs consentis par Hecquart comme toute dernière concession lui soit payée sans le moindre délai. Si Notre Auguste Maître daigne y consentir et que cette somme est mise immédiatement à mon disposition, je me ferai un devoir de faire le nécessaire afin que Hecquart remplisse en tous points les engagements qu’il aura contractés et cesse entièrement tout campagne présente et à venir. Je dois ajouter que si, par contre, le délai du 31 octobre venait à expirer sans qu’un ordre Souverain nous parvienne, il ne restera plus malheureusement rien à faire de notre côté. Monsieur Carez m’a dit qu’une première édition d’un millier de volumes est toute prête pour être mise en vente immédiatement ainsi qu’à Paris, Londres et Genève. Vous verrez, par ce qui précède,

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que je n’ai rien négligé pour obéir aux ordres de Sa Majesté Impériale et que Vous pouvez rendre témoignage auprès de notre Auguste Maître que tout ce qui pouvait être fait a été fait. Veuillez, mon très-cher chef, agréer l’expression de mes très-humbles hommages et de mes sentimen[t]s affectueusement dévoués. Et. Carathéodory


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Consulted online at Ottoman Diplomats: Letters From the Imperial Legation in Brussels (1849–1914) (2014 Edition), Centre for Political History (PoHis), University of Antwerp, <http://dighum.uantwerpen.be/ottomandiplomats/>.




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