Ottoman Diplomats

Monsieur le Ministre, J’ai eu l’honneur de recevoir la dépêche que Votre Excellence s’est plu à m’adresser le 20 juin sous les numéros 19190/24, ainsi que l’annexe qui y était jointe. Je suis heureux de pouvoir assurer Votre Excellence que les allégations du sieur Van Hardenberg sont absolument mensongères et qu’il n’y a aucune suite à donner à cette plainte sans le moindre fondement. Effectivement le Major Raïf Bey a habité chez lui. Au moment où il a quitté l’appartement, son propriétaire a été, tout au contraire, vis-à-vis du major d’une brutalité et d’un manque de convenances absolus. C’est sur l’intervention

de la Légation Impériale qu’il a échappé à des poursuites judiciaires dont il ne serait pas certainement sorti indemne. C’est la première fois que j’entends parler de couverts de métal blanc. À l’enquête que j’avais fait faire lors de ses démêles avec Raïf Bey, il n’en a absolument rien dit, c’est là certainement une erreur évidente. Quant aux clefs de la maison son locataire les lui a restituées devant témoins. Veuillez, Monsieur le Ministre, agréer les assurances de ma très-haute considération. de Votre Excellence le très-humble et très-obéissant serviteur